Nightmare Agency: Séance 2




15 Septembre 1926

Cher journal,

Cela fait quasiment un mois que nous avons été confronté à des manifestions étranges dans ma bonne ville de Boston. Je commence tout juste a récupérer de mon agression dans les sous sol de l'ancien collège St Françis. Ruphus Caine, où du moins son enveloppe charnelle, séjourne toujours au sanatorium d'Arkham, son état mental s'étant passablement détérioré au fil du temps.

Quelques jours ont depuis passés et j'ai repris contact avec Chuck au Rubis Club, le Pete's Bar sur les docks ayant été expressément fermé. Brave type, plus porté sur la bouteille que par son métier d'enquêteur au demeurant.

Après quelques verres, il me confia avoir pris ses quartiers dans ce club jazzy, et qu'il bossait sur une nouvelle affaire, mandaté par le cabinet W.Matic.



Joe Sample, qui tenait une librairie sur Kitten Road aurait disparu sans laisser de trace, et ceux après avoir hérité d'une coquette somme d'argent.
En même temps, je ne saurais blâmer le pauvre bougre. J'imagine aisément qu'après une vie à classer des ouvrages et à parler la moitié du temps à une population pour le peu ignorante, ce dernier à dû vouloir s'octroyer quelques jours de repos.  

Mon cabinet ne regorgeant pas de client en ce moment, j'ai naturellement proposé mon aide afin de  solutionner cette disparition. 

La première étape fût de se rendre sur son lieu de travail, une petite boutique bouquiniste donnant sur une rue passablement fréquentée. A notre arrivée, nous avons trouvé le rideau de fer baissé. Nous avons donc décidé de pénétrer à l'aide de mon nouveau compagnon d'infortune, par l'arrière boutique. 

A ma grande surprise, des piles de livres étaient déversées un peu par tout par terre. Tables retournées, papiers éparpillés. La librairie avait été manifestement fouillée de fond en comble par un ou plusieurs individus. 




Seul détail qui paraissait dénoté dans tout ce vacarme ambiant, une publicité pour la clinique Evert, située en Californie. L'institut ventait les mérites de soins permettant de soulager les maladies respiratoires, cardio-vasculaires moyennant la modique somme de 50$ par semaine.



Nous avons également reprit contact avec le professeur Mullyson qui de part sa fonction à l'université de Boston, devait entretenir des relations épisodiques avec Stample. Le libraire lui avait en effet envoyé une lettre manuscrite prévenant de son absence pendant les 2 prochaines semaines. Cela n'explique pas la mise à sac de son commerce, mais peu éventuellement justifier un semblant de disparition.


Peu de temps après, la presse vit écho d'un tragique évènement. L'employeur de Chuck, Maître Matic venait de perdre la vie. Il aurait été retrouvé baignant dans son sang, flottant au milieu de sa baignoire. Découverte pour le moins, macabre, qui fît nous interroger sur la teneur de son employeur.

Après concertation, nous décidâmes de nous rendre à son domicile, et ceux malgré le cordon de policiers qui stationnait près de son lieu de résidence. Il va sans dire que l'on peut qualifier cela d'effraction.


A peine fûmes nous rentrés que nous entendîmes des bruits de verre brisé dans une des pièces au fond du couloir. Chuck se précipita et eu juste le temps de voir un homme passé par la fenêtre. Une lutte s'engagea et il parvint à maitriser le fuyard. Après interrogation, il s'avéra que hormis son nom, un certain Greves Harold, aucune autre information nous sembla pertinente. Ce pauvre bougre n'ayant à son tour, pas forcément toute sa tête. Décidément, les asiles ne demandent qu'à être remplis...

De mon coté, j'ai pu trouver une reconnaissance de dettes s'élevant à 2000$ du notaire envers un certain King Salomon, mafieux de renom.

Une petite enquête rapide nous permit de découvrir que Greves Harold était employé à l'Asile St Anne, après avoir passé pendant 1 an 1/2 à la clinique Evert. Cette même clinique dont faisait écho la publicité trouvée chez Stample... Tout portait à croire que cet établissement était au coeur de l'affaire...

J'ai donc décidé de prendre 3 billets de train en départ demain afin de voir ce qu'il en retourne, histoire d'en avoir le coeur net. 




To be continued...





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